J'étais engagé, le week-end dernier, sur le Championnat régional XCO Auvergne.

Après deux courses UFOLEP cet hiver et une FFC ce printemps, je m'alignais donc pour la 4e fois au départ d'un XCO. Certes, ce n'est pas ma pratique favorite en VTT mais bon, parfois ça peut être rigolo :-)

Avant la course, je m'étais fixé un objectif de résultat, qui était une des deux premières places, ainsi qu'un objectif de réalisation, qui était de partir avec la tête mais d'en garder absolument sous la pédale jusqu'à la mi-course pour pouvoir finir fort.

Bon, j'ai tout raté !!!

Je finis 3e en faisant la course à l'envers. Pourquoi ? Je pars devant et après 1 km nous sommes 7 à l'attaque du 1er single. Et puis, et puis, et puis... mon pédalier se bloque. Je ne peux plus pédaler. Je descends du vélo pour trouver la mer.. puisque c'est la 1e fois que cela arrive. Ca dure un moment et je ne trouve pas. Je démonte, remonte, démonte, remonte.
Pendant ce temps tout le monde me passe, absolument tout le monde ! Je finis par trouver l'astuce : ma cuvette gauche de jeu de pédalier est dévissée. J'avais jamais vu ça...

Je repars donc dernier derrière les plus jeunes, les féminines, les tandems, etc
Je suis un peu excité, énervé, agacé et j'envoie "du bois" pour essayé de remonter. Je fais donc 3 tours (sur 4 au total) pratiquement toujours à fond. La chaleur lourde et écrasante me fait mal à la gueu... mais c'est pareil pour tout le monde. Heureusement, mes assistantes/supportrices (femme et enfants) sont là pour me passer des bidons de 500 ml à chaque tour. Service cinq étoiles, c'est le top :-D

Dans le 4e tour, je prends un grand coup sur la tête. Il me reste environ 8 km et j'ai un mal de tête d'enfer. J'ai également des vertiges ainsi que des crampes aux quadriceps. Je dois me déshydrater. Je suis scotché de chez scotché. Je pense que je vais tomber du VTT et me concentre pour que cela ne soit pas le cas. Je parviens à rallier l'arrivée mais je ne suis pas content du déroulement de ma course. Tant pis, c'est comme ça.

Merci aux organisateurs, aux spectateurs et surtout à ma petite famille ;-)

J'ai décidé d'aller rouler sur la 4e manche de la Coupe d'Auvergne, samedi, à Le Claux dans le Cantal.

Le spot est magnifique, les vallées toutes plus belles les unes que les autres. Je n'ai pas pu toutes les voir, mais ma préférence va pour l'instant à celle nommée Vallée de l'Impradine. C'est à la fois quelque chose grandiose mais à l'échelle humaine. C'est fabuleux !

Mais revenons à nos VTT. J'ai repris le VTT, le mercredi aprèm' pendant 1 h 20 et fait une nouvelle séance de 2 h 30 jeudi soir. Rien à signaler et feux vert de mon osthéo, donc c'est partiiiiiiiiiiiiii !

Ma course :

Tracé de XC roulant et sans difficultés techniques. D'une manière générale, les montées se faisaient sur chemins ou pistes et les descentes sur sentiers.

L'après-midi commence par un tour d'échauffement avec Julien et Guillaume, mes coéquipiers de club.

Puis la mise en grille, le "start" et en avant, J'essaye de partir "vite" car je suis plutôt bien placé en 2e ligne à la corde dans la 1e courbe. Mon bon départ ne va pas durer longtemps puisque Guillaume me passe (m'enrhume plutôt) au bout de 500 m.
Je fais le tour sur un bon rythme. Je dois être 7e scratch à la fin du tour et mon dos ne m'en fait pas voir (pour l'instant).

Je suis derrière Rudy MEGEVANT (oui, je commence à apprendre les noms !) du VC Cournon. On passe à nouveau sur la ligne. Dans la bosse après le départ, j'ai l'impression qu'il ralentit. Du coup je le passe et m'en vais tout seul. J'ai parfois des douleurs dans le dos. Je suis 6e.

Juste avant la dernière descente, je reprends Guillaume, mais je commence à avoir de nouvelles "pointes" dans le dos...

Sur la partie finale (route et herbe "à vache") avant de repasser à l'arrivée, je suis scotché. Le mal de dos se fait sentir, les 5 dernières semaines sans vélo se font sentir également :-) Je décide de me garer gentillement après avoir passé la ligne. J'étais 6e à ce moment là et 1er de ma catégorie.

Dommage mais sage. Le "trop" et souvent l'ennemi du "bien".

Du coup cela me permet du coup de voir tous équipiers de club finir leur course (eux au moins !) et de faire quelques photos ;-)

Suite et fin du MOC 2010.
Je reviens donc sur cet évènement organisé par A.S.O. et qui cette année intégrait la course d'orientation à son programme 2010.

Je tire tout d'abord un coup de chapeau aux responsable de la partie technique CO qui ont fait du très bon travail pendant quatre jours et dans des conditions météorologiques horribles. Je remercie également le Collège Osthéopathique Européen qui m'a "retapé" chaque jour après course pour que je puisse repartir le lendemain sans trop souffrir du dos.

Voilà pour les remerciements :-)

Pour ce qui est de la course, le 3e jour (samedi) voyait les concurrents évoluer sur un nouveau concept en CO, l'Enduro CO.
Cela consistait à effectuer un parcours avec des spéciales chronométrées entrecoupées de liaisons non-chronométrées. Le même principe qu'en rallye automobile, par exemple.
Les spéciales consistaient en des Sprints (entre 15 et 20 minutes de course) alors que les liaisons représentaient 20 à 25 minutes en trottinant. Personnellement, je n'ai pas trop profité de ces dernières vu les températures hivernales de ce week-end prolongé.
Malgré des mauvais choix et surtout des fautes dans la dernière spéciale, je gagne tout de même cette 3e épreuve (2e épreuve comptant pour le classement final) en 52' et conserve du même coup la tête au général des Merrell Oxygen Series.



Le dimanche, nous changions de lieu de course. Après avoir couru durant trois jours tout proche de la station du Lioran, nous étions cette fois côté sud du Plomb du Cantal, à Prat de Bouc.
L'épreuve du jour était une Moyenne Distance à la "sauce montagnarde". La "sauce montagnarde" ? Non, ce n'est pas une de ces délicieuses recettes afin d'accommoder un plat traditionnel cantalien. Nous avons seulement eu droit à une course avec 400 m de dénivelé positif pour 6 km environ (à vol d'oiseau) alors qu'habituellement celui-ci n'aurait pas excédé 240 m.
Le terrain était superbe, le traçage aussi, autant dire que je me suis ré-ga-lé car je n'ai fait que très peu de fautes ; juste deux mauvais choix. Bon, j'avais les jambes "cotoneuses" puisque c'était quand même le 4e jour de compétition et que je n'avais pas couru 4 fois d'affilés (entraînements compris) depuis presque... 3 ans ! Je termine 2e de l'épreuve derrière mon coéquipier de club William Bouvier qui était venu courir cette épreuve du dimanche.



Au classement final, je remporte donc les Merrell Oxygen Series 2010. Coooooooooooool !!!



Voici quelques photos qui vont, je l'espère, donner envie de venir au MOC 2011 du 2 au 5 juin prochains ;-D

C'est incompréhensible !

Depuis plusieurs semaines maintenant, mes séances d'entraînement à VTT étaient tournées vers un seul objectif, les 24 h des Crapauds 2010 en catégorie Solo. Tout se déroulait très bien et j'allais attaquer les deux dernières semaines avec une grosse envie et un gros moral.
Seulement voilà, on ne fait pas toujours ce que l'on veut et mon (pauvre) dos me joue encore des tours. Il y a 12 jours maintenant, j'ai de fortes douleurs dans les vertèbres lombaires. Cela me gène au départ puis rapidement m'empêche de marcher. A cela s'ajoute de nouveau un mal au muscle dans le bas du dos toujours du côté gauche. Quelques "cachetons" plus tard (sur prescription médicale tout de même), la douleur s'estompe mais je plane grave...
Aujourd'hui, j'ai donc arrêté de faire du long pour me préserver et ne pas souffrir comme aux mois de décembre et janvier derniers. Donc adieu les Crapauds 2010 !

L'électro-stimulation ne me permettant pas de me dépenser, j'ai donné un (petit) coup de main dimanche dernier à mon club de course d'orientation, Corrèze CO, lors du Championnat de France des Clubs. Au menu pour moi, 30 minutes de course lors de l'avant dernier relais et une 10e place finale pour l'équipe en 1e division nationale.

Depuis mercredi soir, je suis dans le Cantal pour quelques jours en famille. Je devais au passage faire quelques clichés des courses VTT sur le Merrell Oxygen Challenge qui se déroule du 13 au 16 mai à la station du Lioran.
Et puis jeudi midi, après avoir regardé le début du prologue VTT, je décide de m'inscrire aux épreuves de CO sur ce MOC 2010. Elles semblent courtes en temps, ce qui devrait me permettre de ne pas trop avoir mal au dos.
Hier, à ma grande surprise je gagne le "sprint" et aujourd'hui la "course à la balise".

Bilan : Je suis content de faire à nouveau de la CO mais j'ai mal au dos. Cette après-midi, j'ai donc passé presque 1 heure chez l'osthéo. Celui-ci m'a d'ailleurs convié à revenir demain puisqu'il y a beaucoup, beaucoup de travail m'a-t-il dit !

Demain, je devrais courir "l'Enduro CO" ; ce sera selon les fluctuations de l'état de mon dos...

Petit retour sur le week-end dernier et plus précisément sur la journée de samedi qui a précédé le raid de la Castellane.

Plutôt que de faire un long voyage pour rouler uniquement le dimanche, Eric et moi avons décidé de faire un petit tour du côté de Saint-Guilhem-le-Désert. Le but est de faire une sortie longue du type "ride and shoot". Grosso modo, tu roules, tu prends des photos, tu roules, tu prends des photos, tu roules, etc.

Lors des jours précédents, je dois avouer que je me suis bien embêté à jongler entre la carte IGN et la photo aérienne afin de trouver le meilleur parcours possible pour nous. Et bien, j'ai pas bossé pour rien puisque toutes mes prévisions sur le parcours se sont avérées exactes (chance et expérience) et l'on s'est ré-ga-lés.



Le temps était magnifique, les chemins caillouteux, les vues extraordinaires, les sentiers tortueux. Alors plutôt qu'un long discours, voici quelques clichés. C'est de la bombe bébé !!! :-D

Crédits photos : Eric Vialat, Thibault Bañon-Selves

RAID DE LA CASTELLANE 2010

Dimanche matin, le réveil sonne il est 6 h 30. Nous déjeunons, rangeons et embarquons avec Eric dans la Tbow-mobile direction Prades.

Il fait un temps magnifique, le coin à l'air vraiment sympa et puis le Canigou enneigé nous tend les bras. Pour ce qui est de la carte postale, il n'y a pas grand chose à rajouter.

Nous débutons par une petite montée mi-route, mi-chemin. Il faut quand même savoir que les chemins au pied du Puy de Dôme roule mieux que certaines routes du coin. Tant mieux.

Nous arrivons progressivement dans un authentique décor de western. Tout y est pour nous le faire croire : terre marron/rouge, herbe jaunâtre et parsemée, grandes clôtures, crottin de cheval au sol et peu de monde à l'horizon. Vient la première descente en single qui finie par de belles épingles. Très sympa.

Nous remontons sur un sentier où je dépanne un gars de l'ACI qui s'apprêtait à rentrer chez lui. Et oui, j'avais une clé pour jeu de pédalier dans le sac et le contre écrou Shim' qui va avec.
On repart pour des passages ludiques alternant descentes et montées à flanc de montagne.



Nous attaquons maintenant une montée sur chemin. Malgré la longueur de la montée (1 h 10 minutes environ), elle n'est pas ennuyeuse puisque le revêtement change souvent et passe de la terre battue aux cailloux instables en peu de temps. La longue descente inintéressante qui va suivre va par contre, elle, nous blaser. Tellement nous blaser, que nous nous arrêterons 10 minutes en pensant nous être trompés !

A nouveau une belle montée sur piste qui va nous emmener pendant un très long moment là aussi vers le point le plus haut du parcours à 1140 m d'altitude. S'en suit une très belle descente en single, dans des pâturages au départ, puis en forêt par la suite. Très, très bien.

Au village de Mosset, nous remontons à nouveau par un chemin. Cette fois-ci, ça ne dure pas trop longtemps (en comparaison au deux bosses précédentes, bien sûr) et on attaque assez rapidement un sentier descendant toujours dans la même veine de ce que l'on a déjà apprécié auparavant.
Et puis au milieu de celle-ci, c'est à mon tour de "crever". Je fais une faute à la réception d'un obstacle rocheux et tombe. Ma chambre est à plat en trois secondes. En la démontant, je n'ai pas de trou mais n'arrive pas à la gonfler. La valve, un peu tordue, doit être endommagée. Dégouté puissance 1000, je donne les clés de voiture à Eric et continu à pieds lamentablement.



Nous ne ferons pas les dix derniers kilomètres (une bosse et une descente) qui, paraît-il, étaient les meilleurs. Butin de merle !

Le repas à volonté offert par les organisateurs ne me consolera pas mais me remplira l'estomac. C'est déjà pas mal.

En résumé : un excellent raid avec tout ce qui faut pour se régaler et qui sera parfait quand cette horrible, hideuse et ennuyeuse descente (la 3e du parcours) jusqu'à Arboussols sera remplacée par quelque chose de plus en adéquation avec le reste du parcours. Les vues et paysages sont magnifiques tout au long du parcours.

PS : Je reviendrais plus tard sur la journée de samedi passée autour de Saint-Guilhem-le-Désert dans l'Hérault. Cela vaut vraiment le coup ;-)

Ce week-end, je participé pour la 1e fois au raid VTT des Dentelles. Cette course de 50 km a lieu dans le massif des Dentelles de Montmirail au départ de Beaume-de-Venise dans le Vaucluse.

Le samedi après-midi, je rejoignait Eric à Montpellier pour un petit décrassage dans le massif de la Gardiole sur les hauteurs de Sète et Frontignan. L'endroit est truffé de sentiers en tous genres. Du coup, chaque vététiste peut se faire plaisir quelque soit sa pratique.



Le samedi soir, on part crécher chez un collègue qui habite à 5 km du départ du raid. On jette un coup d'oeil sur la météo. Un gros épisode pluvieux est annoncé (et se confirmera) pendant la nuit. Beurk !

6 h de sommeil plus tard, j'enfile un petit dèj', prépare mon matos et saute sur mon destrier direction le départ. Suite à des problème de débalisage sauvage, les organisateurs sont contraints de retarder le début de la course de 45 minutes.

Le start est enfin donné. On part avec les compétiteurs du 32 km se qui provoquera beaucoup de tumultes dès le 2e virage et dans la 1e partie de la course.
Avec Eric, nous sommes pas trop mal placé mais après un kilomètre environ, un concurrent me percute le dérailleur arrière déjà bien sollicité par la boue collante. Je check le tout et ne perd qu'une minute environ. Cependant de nombreux concurrents m'ont déjà dépassé et je me retrouve maintenant à devoir les doubler avant la 1e descente sur un sentier étroit. Malheureusement pour moi, je resterais derrière et devrais patienter longtemps avant de pouvoir rouler à mon rythme. C'est la course :-)

On roule et courre dans 20, 30 ou 40 cm d'eau. Les gars de devant n'avancent pas. Je ronge mon frein.

Dans les bosses très pentues, j'en "chie" un peu avec le mono plateau en 32 dents mais bon je l'ai choisi.

Je trouve la plupart des montées un peu trop roulantes mais bon il en faut pour tout le monde. Les descentes sont elles sans difficultés majeures mais il faut tout de même piloter un peu.
Seul l'accident (jambe gauche en "vrac") d'un concurrent m'obligera à attendre et descendre à pieds.

Je roule un long moment (une quinzaine de bornes) avec un gars sympa sur un Scott Scale RC. Dans un sentier montant et parsemé d'épingle, je pense à Eric et me dit qu'il à dû penser à moi en mono plateau dans ce passage.
Au détour d'une bosse entre les vignes, d'un seul coup je ne vois plus mon collègue de passage. Je suis maintenant solitaire.

Dans la bosse suivante, j'aperçois un gars devant moi. Il a l'air de monter plus vite que moi, mais la distance qui nous sépare est trop importante pour en être sûr. Dans la descente suivante, à ma grande surprise, je le rattrape et le double déjà. Il me demande si derrière moi il y a du monde qui "rentre". Je lui dit que non sans savoir vraiment.
Vient la dernière bosse où il me passera à la moitié de celle-ci. Je pense : "Roule, roule, je t'aurais dans la dernière descente".
Sur la portion de route légèrement descendante et en virages, je l'aperçois à 200 m. Il se retourne pour voir où je suis. Cool, la fin va être excitante.

Une dernière petite bosse en single et puis on bascule définitivement sur l'arrivée.
J'enchaine bien les petites marches et les pifs-pafs entre les arbres et puis "paf" la hanche dans l'arbre. Ouille, ouille, ouille, on est pas en slaslom hivernal sur spatules, les piquets ne tombent pas comme ça dans les bois
Je repars rapidement car je veux revoir mon adversaire du moment. Et puis au detour d'un virage en épingle et pentu, je le vois vélo à la main. Il me vois et me dit : "Ca doit passer". Je le double et lui dit : "Oui, oui, ça passe". Pas de faute jusqu'au bout et ça devrait le faire.

Effectivement, je franchis la ligne 7e au scratch. La course est remporté par Frédéric Frech, le vice-champion de France de Marathon VTT. Je suis plutôt content même si je rumine encore le début de course.

RESULTATS

Lundi matin, rendez-vous est donné à Eric à Millau pour une petite virée aux portes des Gorges du Tarn. On fera un tour sympa (environ 3 h 45) sous un soleil radieux et des températures clémentes. Le top.
Comme d'habitude ici, ce sera sentiers caillouteux en montée et en descente. Que du bonheur !!! :-D


Crédits photos : Eric Vialat, Thibault Bañon-Selves

Mon club de course d'orientation, Corrèze CO, était à l'honneur dans le dernier numéro de Corrèze TV Sport.

Le passage se situe entre 01:00 et 09:30.

Dimanche dernier, j'ai ponctué une belle semaine d'entraînement par un petit XCO du côté de Vichy dans l'Allier.

Au programme, 36 km de piste avec tout de même quelques sentiers en forêt. Le tout arrosé d'une petite pluie et surtout de la boue, de la boue et de la boue. C'est bien simple, je ne suis jamais rentré aussi sale de n'importe quelle sortie que ce soit. J'ai enlevé de la boue, sous les paupières (et pas autour des yeux) jusqu'à 19 h le soir !

Côté course, je fais 3e au scratch (dans ma catégorie également). Après un départ un peu difficile dû à un échauffement de 5 min seulement (encore !), je prends malgré tout le rythme de course plus rapidement que la semaine précédente.
A la fin du 1er tour, je suis 4e avec le 3e toujours en point de mire. Je le rattrape enfin et prends le relais. Au début du 3e tour, je suis seul et continu donc jusqu'au bout en solitaire.

Conclusion : Je ne suis toujours pas profilé pour le XCO mais je ne peux que progresser dans ce domaine :-D

Dimanche prochain, je serais à Beaume de Venise (84) pour le fameux Raid des Dentelles. Ca s'annonce physique et bien technique. Hummmmm !!!

Après un petit week-end sous le soleil mais dans le froid du Cantal, les températures sont remontées d'un coup la semaine dernières.

Plutôt sympathique comme situation car le terrain sèche plutôt vite, ce qui permet de faire des sorties dépourvues de boue et sans tout le matériel hivernal.
Donc, au revoir collant long, triple épaisseur, gants et chaussettes hivernales. Bonjour cuissard court, veste légère, gants et chaussette d'été. Ce week-end, je suis même passé au maillot manche courte pour ma 1e course XCO au-dessus de Châtel-Guyon (63).

La course part vite car vu la distance (32 km) il ne faut pas traîner. Je suis vraiment dans le dur dès le début où je me retrouve autour de la 10e place. J'ai du mal mais j'essaye de garder un bon rythme (enfin pour moi :-)). Ce type d'effort n'est pas mon préféré, c'est certain...
Au fil des tours, je commence à être bien chaud et me sens de mieux en mieux. Je termine les 3 derniers tours (sur 6 et 1/2) plus vite. On appelle ça du "negative split" ;-)
Au final, je suis 6 ou 7e au scratch et 2e de ma catégorie. Cool !

Crédits photos : Anne-Laure CHAILLON, Alexandre GOURMENT, Mme MARTIN